Chiang Maï, vitrine de tous les artisanats de Thaïlande
Chiang Mai, 20 mars 2002.
Après 1300 Km parcourus en voiture sur les routes et les pistes de montagne, après les hameaux de maisons, en bois ou en bambous, sur pilotis, aux toits de feuilles mortes, sans électricité ni eau potable, Rose et Raoul Piche ont retrouvé la “civilisation” à Chiang Mai. Non sans se rendre au préalable au “point le plus haut de Thaïlande”, le Doi Inthanon qui culmine à 2565 mètres. A une telle altitude, les autorités estiment nécessaire de prévenir les visiteurs qu’« à cause de la faible densité de l’air, il convient de monter les marches lentement et d’empêcher les enfants de courir ». Un thermomètre trône ostensiblement afin de montrer aux touristes qu’il fait froid: la preuve le mercure affiche 16 degrés! A Chiang Mai, à 50 Km de là, dans la vallée, au même instant la température atteint 36 degrés.
Chiang Mai, ville à taille humaine, aussi différente de Bangkok que peut l’être Montpellier de Paris, est la vitrine de tous les artisanats de Thaïlande. Aux centaines de magasins dans les rues, s’ajoutent les milliers d’échoppes du bazar de nuit et les kilomètres de boutiques qui bordent la route vers le village de Baw Sang. Tout est proposé, depuis les modestes ouvrages brodés jusqu’aux meubles en bois de rose ou en teck massifs en passant par l’orfèvrerie, les soieries simples ou luxueuses, les cotonnades, les céramiques, les antiquités, les tapis du Cashmere et naturellement tout l’attirail de bimbeloterie habituel et les copies de marques célèbres de montres, de sacs, d’habits etc.
Chiang Mai est un immense bazar où se retrouvent les touristes de la planète. On peut y manger allemand, italien, français mais aussi chinois et même thaï. Si on le veut. La vieille ville compte de nombreux temples dont un, exceptionnellement beau.
Tant qu’à revenir à la civilisation, Rose et Raoul se sont rendus à l’hypermarché “Carrefour” de Chiang Mai. Il s’agit d’un magasin semblable à ses cousins français si ce n’est que l’on n’y trouve aucun des produits proposés dans ces derniers hormis le “Picpoul de Pinet”, un vin blanc dont Rose raffole, qui coûte six fois son prix de France et un camembert national également en or massif. Le rayon du riz occupe plusieurs centaines de mètres carrés. Là, sont empilés des sacs de 25 kg contenant des grains d’une incroyable diversité.
Rose et Raoul se sont également intéressés à un programme immobilier qui offre des villas de 160 mètres carrés, avec terrain, pour l’équivalent de 270000 FF.
Chiang Mai connaît une vie nocturne semble-t-il assez intense. Bien que logeant à deux pas des rues chaudes, Rose et Raoul se sont contentés d’un spectacle de danses traditionnelles. Des danses tout en geste lents des bras et des jambes et surtout en mouvements déliés des mains et des doigts. Leur beauté tient plus à celle des danseuses et de leurs costumes qu’à la chorégraphie elle-même.