Les Uruguayens, drôles de citoyens ?
A Montevideo, les Piche sont perplexes. Que penseraient les Français, si :
- Pour se conformer au principe de séparation des églises et de l’Etat, on changeait les appellations des jours fériés nationaux issus des fêtes catholiques et qu’on les remplace par ” le jour de la famille” pour Noël, ” La semaine du tourisme ” pour la semaine de Pâques, “la journée des plages” pour l’Ascencion.
- On accueillait des réfugiés syriens en leur attribuant une aide égale à 2 fois le revenu minimum.
- On vendait le canabis en pharmacie et on autorisait des clubs d’amateurs à en cultiver pour leur consommation personnelle. Histoire de couper l’herbe (hi, hi) sous le pied des trafiquants et de réduire la criminalité.
- Un juge refusait la diffusion des portraits de braqueurs pris par les caméras de surveillance d’une banque au nom de la présomption d’innocence. Et aussi pour ne pas violer le loi sur la protection des mineurs “au cas où les personnes filmées se révèleraient être des mineurs”.
- On choisissait comme capitale une ville avec des dizaines de km de plages depuis le centre jusqu’à la périphérie, longés par une superbe et interminable promenade piétonière.
Les Piche s’interrogent, mais pas les Uruguayens pour lesquels tout cela est réalité chez eux.
A Bientôt
PS Bien sûr ceci n’a aucun rapport avec cela mais les Piche notent que l’Uruguay a un des plus haut niveau d’instruction des pays d’Amérique latine.